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L’hypothyroïdie a des conséquences qui impactent le quotidien des personnes qui en sont atteintes. Ceci, en raison de la difficulté à maintenir un équilibre constant de la glande thyroïde, notamment chez les personnes traitées par hormones thyroïdiennes de synthèse. En effet, la thyroïde doit constamment s’adapter aux changements d’environnement. Les hypothyroïdiens le savent bien, ils ont plus de mal à s’adapter à des variations fortes de pression psychologique, de réactions émotionnelles ou d’activités physiques intenses. De plus, le ralentissement général provoqué par une hypothyroïdie peut engendrer une baisse d’activité du système digestif ayant souvent comme conséquence des carences en certains micronutriments et vitamines essentielles. C’est en partant de cette constatation que nous avons eu l’idée de créer un produit spécifique, adapté scrupuleusement aux patients présentant des déséquilibres thyroïdiens, afin de leur garantir un apport complet et justement dosé en éléments essentiels à l’équilibre de leur fonction thyroïdienne
Il est indispensable à la production des hormones thyroïdiennes. L’apport d’iode par l’alimentation est souvent inférieur aux besoins, à part au Japon où la consommation d’algues, très riches en iode, est ancrée dans les habitudes. En Europe et aux Etats-Unis, les autorités sanitaires ont instauré l’apport systématique d’iode dans le sel alimentaire afin d’éviter les carences. Néanmoins, la concentration en iode du sel iodé diminue fortement et rapidement dans le temps1. De plus l’iode des aliments est détruit par la chaleur lors de la cuisson. Il apparait donc important de s’assurer d’un apport suffisant par supplémentation. Ceci d’autant plus qu’il semblerait que les perturbateurs endocriniens présents en quantité dans les pays industrialisés, seraient responsables d’une diminution sans précédent des concentrations d’iode touchant la population. Le centre national des statistiques sur la santé aux Etats Unis rapporte que les personnes testées en l’an 2000 excrètent moitié moins d’iode dans leurs urines que les personnes testées entre 1971 et 19742.
L’explication serait que les autres éléments halogénés, tels que le Brome, le Fluor et le Chlore, retrouvés notamment sous forme de perchlorates, bromates ou complexes fluroés dans certains pesticides, dans les tissus retardateurs de flammes des canapés ou des rideaux, mais aussi dans certains cosmétiques ou autres récipients plastiques, entreraient en compétition avec l’iode, empêchant une utilisation optimale de celui-ci par notre corps. De nombreux spécialistes recommandent un apport journalier bien au-dessus des seuils actuels3, ils se basent sur les chiffres mesurés sur la population japonaise4, montrant une dose journalière absorbée moyenne de 13,8 mg, soit une dose près de 1000 fois supérieure à l’apport recommandé en occident. Pourtant il est reconnu que les japonais battent tous les records de longévité. Les vertus de l’iode seraient-elles insoupçonnées ? En France, l’apport d’iode recommandé est de150g par jour chez l’adulte, et 200g/J chez la femme enceinte.
Après l’iode, le sélénium est plus concentré dans la thyroïde que dans n’importe quel organe. Il est indispensable au fonctionnement d’une enzyme, la tyroperoxydase (TPO) qui permet d’activer l’iode afin de permettre sa fixation sur la thyroglobuline, précurseur des hormones thyroïdiennes. Cet élément est donc essentiel dans la synthèse de T4 et T3. Le sélénium est également indispensable à une autre enzyme, la 5’desiodase, pour la conversion de la T4 (levothyroxine) en T3 active.
Antioxydant, le sélénium permet en plus de protéger la thyroïde du stress oxydatif généré par l’activité de la TPO qui libère de nombreux radicaux libres.
Enfin, plusieurs études indiquent que le sélénium jouerait un rôle dans la baisse des anticorps anti tyroperoxydase chez les patients atteints de thyroïdite d’Hashimoto5, permettant ainsi de contribuer à ralentir l’activité destructrice de ces anticorps contre la thyroïde6.
Tout comme le Sélénium, le zinc joue un rôle de co-facteur dans la synthèse des hormones thyroïdiennes ainsi que dans la conversion de T4 en T3. Une étude clinique en double aveugle a démontré les bénéfices d’une supplémentation en zinc dans l’hypothyroïdie7.
Il a été démontré que des déficiences en zinc sont associées à une diminution de 30% des taux sanguins de T4 et T3 libres comparée à des témoins ayant un statut en zinc normal. Chez les patients dont le taux de T3 est faible, le zinc peut contribuer à améliorer la conversion de T4 en T3 active.
La supplémentation apparait particulièrement importante sachant que la population française présenterait un déficit d’apport alimentaire de cet élément8.
Plusieurs études cliniques ont démontré les bénéfices d’une supplémentation en magnésium dans l’hypothyroïdie9.
Il joue un rôle dans la conversion de T4 en T3 active. Le magnésium permet ainsi d’éviter la baisse de l’activité de la thyroïde notamment chez les sujets agés mais aussi chez les sportifs après des efforts intenses.
Une étude de Ciloglu en 200510 a en effet montré que la pratique très intense d’une activité sportive provoque une diminution de l’activité thyroïdienne. Une supplémentation en magnésium permettrait de prévenir cette réduction d’activité, d’autant que l’étude française SU.VI.MAX11 montre que 75% des hommes et 77% des femmes sont en dessous de l’apport nutritionnel conseillé. Plus inquiétant : selon cette même étude, 23% des hommes et 18% des femmes reçoivent moins des 2/3 de l’apport nutritionnel conseillé, situation qui caractérise un risque élevé de déficit.
Le fer est impliqué dans l’activité de la TPO lors de la synthèse des hormones thyroïdiennes. Il joue également un rôle dans la conversion de T4 en T3 ainsi que sur la quantité de T3 liée à un transporteur (TBG). Plusieurs études ont montré qu’un faible taux de ferritine (protéine de stockage du fer dans l’organisme) s’accompagne d’une augmentation de la TSH et de la fréquence des goitres12.
Le manganèse et le molybdène interviennent comme cofacteur dans la synthèse des hormones thyroïdiennes.
C’est un acide aminé précurseur de la synthèse des catécholamines (dopamine, adrénaline, noradrénaline) mais également des hormones thyroïdeinnesT3 et T4.
Si l’alimentation n’en apporte pas assez, l’organisme peut en fabriquer à partir d’autres acides aminés mais il aura du mal à compenser le déficit d’apport alimentaire. Chez le sujet âgé, le déficit d’apport est fréquent. Un apport de 100 mg à 500 mg peut être utile (Contre indiqué en cas de traitement par les Inhibiteurs de la Monoamine Oxydase utilisés comme antidépresseurs).
Un article de Jongkees en 201513 conclue que les études de supplémentation en tyrosine démontrent un effet bénéfique sur la fonction cognitive.
Elle est nécessaire à l’utilisation de la T3 par les cellules de l’organisme et permettrait de diminuer les anticorps anti TPO dans les thyroïdites autoimmunes14.
De nombreuses études démontrent les bénéfices d’une supplémentation en Vitamine D dans l’hypothyroïdie.
Les experts mondiaux de la vitamine D préconisent chez l’adulte un apport d’au moins 1000 UI par jour alors que les recommandations françaises officielles sont de 200 UI/J, 600 UI/J aux US
TALAEI 201815 a démontré dans une étude Clinique contre placebo que la supplémentation pendant 12 semaines de 201 patients (20 à 60 ans) présentant une hypothyroïdie avec 50.000 UI/jour (1.250 µg) de vitamine D permettait de diminuer significativement la TSH.
Indispensable à la synthèse des hormones thyroïdiennes, elle intervient également dans la transformation de T4 en T3.
Son taux sanguin normal se situe entre 18 et 30 µmol/L.
Plusieurs études de grande ampleur en France11 ont montré qu’environ 40% de la population ne reçoit pas les Apports Nutritionnels Conseillés (ANC) qui ne sont pourtant pas élevés 20 UI/J pour un adulte.
C’est un antioxydant puissant qui contribue à lutter contre le stress oxydatif général et de l’hypercholestérolémie associés à l’hypothyroïdie.16
Nécessaire à la synthèse des hormones thyroïdiennes, sa teneur sanguine normale se situe entre 15 et 45 mmol/l. Les carences sont rares, sauf en cas d’alcoolisme chronique et chez les personnes dénutries. Toutefois, les apports sont souvent inférieurs aux recommandations.
On trouve la vitamine B1 à l’état naturel dans la viande, le foie, les poissons, les œufs, les fruits secs, le pain complet…
La Vitamine B2, sous forme de flavoprotéïnes, joue un rôle important dans la synthèse des hormones thyroïdiennes. Cimino en 199817 a établi que la T4 stimule le métabolisme de la riboflavine en riboflavine mononucléotide et flavine adénine dinucléotide (FAD) qui sont importantes pour la fourniture d’énergie utilisées par les cellules.
Joue un rôle de cofacteur dans la synthèse de T4 et T3.
Une étude a démontré une baisse de l’homocystéine suite à la prise de vitamine B6, diminuant ainsi les risques cardiovasculaires associés tout en améliorant la division cellulaire des embryons chez les femmes enceintes18.
Bashetti en 201719 mentionne qu’un faible taux d’acide folique augmente les risques cardiovasculaires associés à l’hypothyroïdie en augmentant l’homocystéine
Cet auteur a également réalisé un suivi de l’acide folique et des taux en TSH, T3 et T4 chez des femmes enceintes « normales » et des femmes enceintes présentant une hypothyroïdie.
Chez les volontaires « normaux », une corrélation positive était observée entre les taux d’acide folique et de TSH, mais aucune corrélation n’apparaissait pour les volontaires en hypothyroïdie.
La vitamine B12 est un cofacteur indispensable dans la synthèse des hormones thyroïdiennes.
Collins en 201720 a réalisé une méta-analyse des publications concernant la prévalence de déficit en Vitamine B12 dans l’hypothyroïdie ; cette prévalence va de 10 à 40 % selon les études.
Bashetti a, dans la même étude cité ci-dessus19, réalisé également un suivi de la Vitamine B12 et des TSH, T3 et T4 chez des femmes enceintes « normales » et présentant une hypothyroïdie.
Chez tous les volontaires, une corrélation positive était observée entre les taux de Vitamine B12 et de T3 et T4.
En complément de ces micronutriments, on retrouve dans NATHYROÏD® des extraits naturels de plantes utilisées en médecine ayurvédiques pour leurs actions stimulantes sur la thyroïde tels :
Son nom latin est Whitania Somnifera, appelée aussi ginseng indien, cette plante de la médecine ayurvédique est utilisée de longue date dans le traitement de l’hypothyroïdie. Elle est aussi réputée pour ses propriétés reconstituantes et adaptogènes contre les effets du stress. Les principes actifs qu’elle contient, les whitanolides, auraient une action stimulante sur la glande thyroïde en augmentant la production de T4. Une cure d’ashwaganda peut redonner un peu d’énergie à tous ceux dont le fonctionnement thyroïdien est insuffisant, sans pour autant déstabiliser son équilibre.
Plusieurs études évoquent son intérêt dans l’hypothyroïdie :
Panda en 199821 a démontré que l’administration d’ashwaganda à des Souris entrainait une augmentation de T3 et T4. Cette étude confirmait également l’activité antioxydante de cette plante.
Jatwa en 200922 a confirmé ces résultats sur des Souris rendues hypothyroïdiennes par la Metformine. L’ashwaganda régulerait l’axe hypothalamo pituito thyroïdien21.
Sharma en 201823 a réalisé l’étude clinique contre placebo la plus intéressante : 55 sujets (54 % d’hommes) présentant une hypothyroïdie caractérisée par un taux élevé de TSH (4.5–10mIU/L) recevaient pendant 8 semaines 600 mg d’extrait d’ashwaganda (extrait aqueux de racines titré à 5 % de Withanolides dénommé : KSM-66).
Les résultats étaient excellents puisque les auteurs démontrent une diminution très significative de la TSH de -12.5 % ( p = 0.0002) après 4 semaines et de -17.4% ( p < 0.0001) après 8 semaines ainsi qu’une augmentation très significative des taux de T4 de 9.3% (p = 0.0027) après 4 semaines et de 19.6% ( p < 0.0001) après 8 semaines.
L’action de l’Ashwaganda sur la glande thyroïde est renforcée par celle conjointe du guggul, autre plante d’origine indienne qui stimule aussi l’activité de la glande thyroïde et favorise la conversion T4 en T324
L’action des guggulstérones s’accompagne d’une diminution des lésions oxydatives au niveau du foie, principal site de stockage de la T4 après la thyroïde et de la conversion de T3.
Le guggul est de plus reconnu pour son action sur le métabolisme des lipides. On l’utilise avec succès pour baisser le taux de cholesterol et contrôler le poids. Son action sur les lipides passe par une stimulation de la fonction thyroïdienne (qui active les hormones lipolytiques).
Farhangi en 201625 a réalisé une étude clinique contre placebo sur 40 patients souffrant de thyroïdite d’Hashimoto démontrant un effet positif avec diminution significative de la TSH et augmentation de T4 et T3.